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Le futur coach en formation

Billet d'ambiance

Caroline Dubois (à g.) en train d'apprendre l'EFT à Véronique.

 

Dans une pièce carrée, aux couleurs sobres, les rayons du soleil transpercent de grandes et larges fenêtres. Il est 14 h passé, la lumière des néons plafonniers est inutile. Caroline Dubois, au rouge à lèvre prononcé, est au centre des tables disposées en « U ». C’est elle qui enseigne aujourd’hui, et pendant trois jours. Les huit personnes présentes à cette formation attendent d’elle un apprentissage à la technique de libération des émotions, l’EFT (voir "Les différentes techniques de coaching de vie"). La concrétisation de cette méthode subvient lorsque Caroline Dubois, coach reconnue en EFT, lance une démonstration en direct. Elle sonde ses élèves particuliers pour avoir un volontaire. Il doit ressentir une douleur quelconque qu’elle tentera de soulager. Véronique, lunettes vissées sur le nez, accepte sans hésiter cette expérimentation. Elle éprouve un mal à l’estomac qu’elle note à 7 sur une échelle de 10. 10 étant le pire.

La démonstration commence alors, sous l’œil attentif des autres. La caméra sur pied qui s’empoussiérait dans un coin de la pièce va maintenant servir. La vidéo servira à l’enseignement à distance.

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Lors d’une séance d’EFT, une certaine distance doit être respectée. Les deux chaises sont face à face, mais légèrement décalées. De sorte que leurs genoux ne se touchent pas. Caroline Dubois invite Véronique à répéter ce qu’elle dit et à l’imiter. Cela commence par des tapotements légers sur la main gauche. « Même si j’ai mal à l’estomac, comme si on enfonçait une aiguille, je m’accepte totalement et profondément », dit Véronique en répétant mot pour mot la coach. « En plus, j’ai oublié mes médicaments. Alors je m’en veux. Alors je risque d’avoir encore plus mal à l’estomac. » Ces répétitions continuent en tapotant divers endroits du corps. De la main, elles passent au dessus du crâne, au dessous des yeux et du menton et aussi sur le torse. Toute l’attention est portée sur elles deux. La première séance de quelques minutes se conclut par une grande respiration. Le silence s’installe. Véronique se tâte le ventre et affirme, soulagée et surprise, que sa douleur est passée à 3 sur 10. Elles vont alors recommencer une fois pour que la douleur atteigne le seuil de 0.

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